Dans cet article, Isabelle une fidèle Green Rideuse, nous partage ses trucs et astuces pour pratiquer sa passion tout en préservant un maximum nos spots.
Elle nous pousse notamment à réfléchir sur nos modes de consommation : « Devons-nous forcément tout avoir ? Tout posséder ? »
La glisse, au-delà des sensations grisantes qu’elle procure, est surtout pratiquée en plein air. Et comme une majorité des riders, je partage cet amour de la nature et pratique la glisse un peu partout. Sur l’eau sous toutes ses formes, neige, mer, Océan (avec un O majuscule) et parfois le bitume…
Et justement, il est tout à fait possible d’allier glisse et respect de l’environnement. Je ne vais pas refaire le laïus du ramassage de déchets même si on est nombreux à le faire parce qu’on ne veut pas être sur une plage de mégots et surfer des vagues de plastiques. Voici mes trucs et astuces pour être une rideuse (ou un rideur, ça marche aussi) responsable.
Se protéger du soleil sans polluer
Que ce soit à la plage ou à la montagne, j’ai toujours protégé ma peau du soleil… avec des crèmes « écran total » achetées au supermarché… Jusqu’à ce que je découvre les méfaits des composants de ces crèmes pour la santé et aussi pour la nature.
Depuis, je suis passée à des crèmes et sticks (pour le look surfeur) beaucoup plus sains me permettant d’allier glisse et respect de l’environnement. Quelques pistes pour t’aider à choisir une crème solaire sont par ici.
Côté matos, comment respecter l’environnement ?
Qui dit sport de glisse, dit matériel et équipement : planche de surf, combi, snowboard, skis… Devons-nous forcément tout avoir ? Tout posséder ?
Sports de glisse et économie circulaire
Comme dans de nombreux aspects de la vie, je pratique l’économie circulaire. C’est-à-dire, qu’en opposition à l’économie linéaire dans laquelle nous achetons, utilisons puis jetons un objet, nous allons optimiser un objet sur toute sa vie : de sa conception à se mise au rebus en passant pas de la réparation et de la réutilisation…
Concernant le matériel de sport, voici comme je pratique l’économie circulaire :
Je prends soin de ce que j’ai déjà : mon équipement dure le plus longtemps possible évitant ainsi de devoir puiser à nouveau dans les ressources de notre belle planète. A ce titre, je ne suis pas peu fière de porter la même combinaison de surf depuis 2001, mais pour ça j’en prends soin.
Je répare quand c’est possible. Par exemple, la combinaison mentionnée ci-dessus va bientôt recevoir des coudières…
Je fais tourner le marché de l’occasion : pour les gros équipements coûteux, c’est clairement économiquement intéressant et à nouveau, cela évite de puiser dans les ressources planétaires pour fabriquer du neuf. C’est aussi utile pour mon loustic, en pleine croissance, qui change de combinaison et de snowboard tous les ans. On achète, on revend. Et le matériel continue sa vie sans moisir au fond de la cave.
Je loue : même si avoir son propre matériel est pratique, je loue encore pas mal d’équipement comme les planches de surf par exemple car je n’ai pas l’occasion de pratiquer aussi souvent que je le voudrais, habitant trop loin de l’océan. La location permet d’avoir toujours du matériel en bon étant, de changer de style aussi (softboard ou longboard ?!) et de se simplifier la vie dans les transports. Et l’utilisation du matériel est aussi optimisée entre tous les utilisateurs. C’est un peu comme de l’autopartage 😊
Évoluer dans sa glisse pour respecter l’environnement
Réduire mon impact CO2
Depuis que j’ai eu ce que j’appelle « l’éveil de ma conscience écologique », je pratique mes sports différemment, notamment en ce qui concerne mon impact CO2.
Par exemple, je vais privilégier un séjour de surf en Aquitaine plutôt que de prendre l’avion pour le Maroc. Idem, je pars faire du ski ou du snowboard dans les Vosges (quand la neige est au RDV) à 1h30 de chez moi au lieu de rouler 7h pour aller en Haute Savoie. Et si on a assez de place dans sa voiture pour du covoiturage, c’est encore mieux !
Et tout simplement être dans la nature
Au-delà du voyage, j’évolue aussi vers des sports moins « motorisés ». Je remplace petit à petit du snowboard avec remontées mécaniques énergivores par une bonne balade en skis de fonds dans la forêt. Au bilan, moins de CO2 produit et une perception bien différente : je mérite mes descentes ! Un peu comme en surf : une vague, ça se mérite après avoir ramé…
Au final, c’est peut-être juste ça qui est bon : être dans la nature. Profiter du chant des oiseaux parmi les sapins enneigés ou de la puissance de l’Océan… Nous sommes nombreux à avoir une vie citadine et sédentaire et à en souffrir. Alors, au lieu d’attendre que mon médecin me prescrive des promenades en forêt (si si, ça se fait dans certains pays), je prends les devants et passe de bons moments dans la nature tout en la respectant.
Et toi, comment arrives-tu à allier glisse et respect de l’environnement ? Quelles sont tes astuces et bonnes pratiques?
Si toi aussi tu souhaites partager avec nous une session ou une expérience inspirante, n’hésite pas à nous contacter à l’adresse suivante : pierre@lagreensession.com