Aujourd’hui on s’attaque à un gros morceau des sports de glisse… la combinaison !
Quel que soit le sport nautique pratiqué, il y a toujours au moins un point commun : la combinaison. Qu’on l’appelle combi, combar ou encore néoprène, son rôle est toujours le même… nous protéger du froid pour nous permettre de pratiquer notre passion le plus longtemps possible.
Le problème c’est qu’il existe une grande diversité de combinaisons de surf sur le marché et que pour s’y retrouver c’est vraiment le bordel.
Si quand on te parle de GBS, flat lock, néo tape, glue tape ou encore fine mesh, tu acquiesces bêtement sans rien piper, rassure-toi tu n’es pas le seul et on va tout, absolument tout, t’expliquer dans ce guide complet.
Sommaire :
Mais en fait… une combinaison de surf, c’est fabriqué comment ?
Comment choisir une combinaison de surf chaude ?
Comment choisir une combinaison de surf confortable ?
Comment choisir le système de fermeture : back zip, front zip ou zip free ?
Comment choisir une combinaison de surf durable ?
Quelle différence entre une combinaison de surf, de kitesurf et de windsurf ?
Comment choisir une combinaison de surf éco-responsable
Jouer ce rôle d’isolant thermique tout en garantissant un maximum de confort et de durabilité est une équation assez complexe à résoudre. C’est pourquoi il existe différentes gammes de combinaisons avec des niveaux de performance très différents.
Au programme on va donc t’expliquer comment choisir une combinaison chaude, confortable, durable et adaptée à ta pratique.
Pour être le plus précis possible, on est allé à la rencontre de Yann Dalibot, le fondateur de la marque Sooruz, qui fabrique des combinaisons depuis presque 20 ans.
C’était vraiment une rencontre très enrichissante. Pendant une journée entière Yann nous a expliqué, exemples à l’appui, les principales différences de fabrication entre les combinaisons.
Et c’est toute cette expertise développée au fil des années que l’on va essayer de te transmettre dans ce guide appuyé de vidéos explicatives.
Mais en fait… une combinaison de surf, c’est fabriqué comment ?
Pour faire simple une combinaison de surf est fabriquée à partir d’une mousse isolante appelée néoprène. C’est le matériau idéal car il est à la fois étanche, souple et isolant.
Seul problème, c’est un caoutchouc synthétique fabriqué soit à partir du pétrole soit à partir d’extraction de roche calcaire (limestone) qui a un impact environnemental très mauvais.
Depuis quelques années, l’utilisation du limestone s’est largement répandu auprès des fabricants. Certains essaieront de faire passer cette évolution pour une innovation écologique mais la réalité c’est que le limestone, comme le néoprène pétrochimique, sont deux process de fabrication très polluants.
Pour être considérée éco-responsable (à nos yeux en tous cas…), la fabrication d’une combinaison de surf doit s’accompagner d’une démarche globale.
Et m**de je me suis encore emporté sur le volet écologique… Pour ceux que ça intéresse, on développe cette idée dans la dernière partie de ce guide : Comment choisir une combinaison de surf éco-responsable ?
Je disais… une combinaison c’est donc du néoprène mais pas que. Ce néoprène est ensuite enveloppé entre deux couches de tissu (polyester ou nylon) que l’on appelle les doublures intérieures et extérieures. Ces doublures permettent de protéger le néoprène et de lui donner les propriétés mécaniques souhaitées.
Cet ensemble forme un sandwich constitué de 3 couches.
Pour avoir une coupe performante et ajustée, plusieurs panneaux de ce sandwich de néoprène sont assemblés entre eux via de la colle et des coutures.
Donc pour résumer, une combinaison de surf c’est de la mousse néoprène, deux couches de tissu (intérieur et extérieur), de la colle pour laminer les couches de tissu sur le néoprène et pour assembler les panneaux de néoprène et du fil pour coudre les panneaux de néoprène entre eux.
Si tu veux en savoir plus sur la composition des combinaisons de surf et les alternatives éco-responsables, tu peux aussi lire ces deux articles :
- Les alternatives écologiques aux combinaisons de surf néoprène
- 4 marques de combinaisons éco-responsables
Comment choisir une combinaison de surf chaude ?
On démarre ce guide par le critère essentiel : la chaleur.
Et oui si on enfile une combinaison c’est avant tout pour retrouver un certain niveau de confort thermique pour pouvoir rester des heures dans l’eau.
Plusieurs critères sont à prendre en compte pour adapter le choix de sa combinaison aux conditions de pratique.
L’épaisseur de la combinaison de surf
L’épaisseur d’une combinaison se mesure en millimètres et est présentée comme une série de 2 voire 3 chiffres : 2/2, 3/2, 4/3, 5/4 voire 6/5/4
Chaque chiffre correspond à une épaisseur. Par exemple une combinaison 4/3 signifie que le néoprène utilisé aura deux épaisseurs différentes : 4 et 3 mm.
Le premier chiffre correspond à l’épaisseur du néoprène en millimètres au niveau du torse, dos et ventre et le second au niveau des bras et des jambes.
La bonne épaisseur de combinaison dépendra surtout de la température de l’eau (mais aussi de toi : es-tu plutôt du genre frileux ?).
Voici quelques indications générales : la combinaison la moins épaisse, la 2/2 (intégrale ou shorty) pourra servir l’été quand l’eau est à plus de 22°C. La 3/2 sera plus adaptée aux températures moyennes entre 17 et 22°C.
Pour les sessions plus fraîches en automne ou au printemps, lorsque la température de l’eau est entre 12 et 17°C, il faudra plutôt enfiler une 4/3. La 5/4, plus épaisse encore, servira aux plus vaillants, adeptes du surf en eaux froides, lorsque la température oscille entre 7°C et 12°C.
Température de l’eau | Épaisseur de combinaison |
>22°C | 2/2mm intégrale ou shorty |
Entre 17 et 22°C | 3/2 mm |
Entre 12 et 17°C | 4/3 mm |
Entre 7 et 12°C | 5/4 mm (+chaussons, gants et éventuellement cagoule 😊) |
Les coutures
On retrouve principalement deux types de couture sur les combinaisons : Flat lock ou GBS
- Couture Flat lock :
La couture Flat lock est une couture plate qui traverse la combinaison de part en part. Ce type de couture n’est pas étanche et laisse passer l’eau à travers la combinaison.
C’est le type de couture utilisé sur les combinaisons entrée de gamme dédiées à une pratique plutôt estivale (shortys, 2/2 voire 3/2).
Les coutures Flat lock seront également plus adaptées aux sports dans le vent comme le kitesurf ou le windsurf. Leur faible étanchéité sera un gros bémol pour les pratiques plus immergées dans l’eau comme le surf.
- Couture cousue/collée :
Pour cette technique de couture, les deux panneaux de néoprène sont d’abord collés entre eux puis cousus depuis l’extérieur. La couture ne ressort pas de l’autre côté (intérieur) ce qui garantit une meilleure étanchéité.
On retrouve cette couture sous la dénomination GBS : Glued and Blind Stich
Doublure intérieure en polaire :
La doublure polaire présente à l’intérieure de certaines combinaisons est très chaude et sèche très vite. Dès que l’on souhaite pratiquer de façon régulière dans des conditions un peu froides, la présence de cette doublure est un gros avantage.
La surface de cette zone dépendra des modèles. Plus la surface est importante et plus la combinaison sera chaude et sèchera vite.
Néo tape intérieur :
Le néo tape est une bande néoprène qui est placée au niveau des coutures à l’intérieur pour améliorer leur étanchéité. Ce néo tape joue également un rôle de renforcement de la structure et améliore la durée de vie de la combinaison.
Glue tape extérieur :
C’est une bande de colle positionnée à l’extérieur au niveau des coutures. Cette bande est très solide et permet d’étancher parfaitement la couture dans la durée pour offrir une meilleure performance thermique.
Cependant cette bande extérieure est moins souple que le néo tape intérieur. Le recours à cette technique sera donc adapté en fonction des modèles et des zones du corps.
Il est possible par exemple qu’une combinaison haut de gamme destinée à la pratique du surf ne dispose pas de cette technologie.
C’est un choix volontaire du fabricant pour favoriser une souplesse maximale au détriment de l’étanchéité et donc du confort thermique.
Une construction mixte peut également être mise en place : utilisation de Glue tape extérieur au niveau des jambes et néo tape intérieur au niveau du haut du corps pour une plus grande liberté de mouvement.
Plastron coupe-vent :
Le plastron coupe-vent remplit deux fonctions qui améliorent significativement les performances thermiques d’une combinaison. La première, comme son nom l’indique, est de couper du vent et la deuxième est d’absorber la chaleur des rayons du soleil.
Historiquement ces plastrons coupe-vent étaient composés d’un panneau en néoprène lisse appelé fine mesh. Très efficace d’un point de vue thermique, le fine mesh est cependant très fragile et présente un gros problème de solidité et de durabilité.
Il est très sensible aux accros (ongles, coquillages…) et il n’est pas possible de le coudre à l’extérieur ce qui engendre des déchirures prématurées.
Certaines marques comme Sooruz proposent désormais une alternative (dénommée Black Diamond pour Sooruz ou encore Mesh Skin pour Rip Curl) au fine mesh avec un tissu souple qui remplit les mêmes fonctions (chaleur et coupe-vent) et qu’il est possible de coudre depuis l’extérieur pour une meilleure durabilité.
La surface et la position de ce plastron coupe-vent seront adaptés en fonction de la pratique.
Pour une pratique très exposée au vent comme le kitesurf et la planche à voile, ces plastrons seront positionnés à l’avant et à l’arrière du torse alors que pour une pratique plus immergée dans l’eau comme le surf, le plastron sera positionné uniquement dans le dos pour réchauffer pendant la rame.
On détaille un peu plus bas toutes les différences entre les combinaisons de surf, de kitesurf et de windsurf.
Comment choisir une combinaison surf hiver ?
Si tu fais partie des courageux qui pratiquent leur passion en hiver, alors tu auras besoin d’un peu d’aide pour affronter les éléments et cela passe bien évidemment par une combinaison chaude.
En fonction de ta localisation, les conditions seront plus ou moins rudes mais voilà ce qu’il faut retenir d’une manière générale.
Si tu souhaites favoriser la chaleur, il faut que tu t’orientes vers :
- Une combinaison avec une épaisseur importante : par exemple 4/3 pour surfer dans le sud-ouest et 5/4 pour faire du kite dans le Nord.
- Une surface de polaire intérieure maximum. Certains modèles proposent une doublure en polaire sur tout le coté intérieur de la combinaison.
- Des coutures étanches depuis l’extérieur avec une bande de colle (Glue tape).
- Un plastron coupe-vent adapté à la pratique : surf ou kitesurf/windsurf
Et voilà tu sais tout pour choisir une combinaison qui te tiendra au chaud pendant l’hiver.
Comment choisir une combinaison de surf confortable ?
La coupe :
Avant de s’attarder sur les qualités techniques de la combinaison comme par exemple la souplesse du néoprène (flex), il est important de regarder la coupe de la combinaison et la taille.
En fonction du niveau de performance et de la pratique visée, la coupe sera différente. Par exemple une combinaison haut de gamme destinée aux surfeurs expérimentés sera coupée en forme de V alors qu’une combinaison pour débutant aura une coupe plus droite qui s’adaptera plus facilement à tous types de morphologies.
Bien choisir la taille de sa combinaison de surf
Il est également important de passer un peu de temps à essayer les différentes tailles. Il existe aujourd’hui chez les principales marques une gamme de taille assez large avec notamment des tailles intermédiaires qui permettent d’épouser les formes de chacun.
Par exemple si pour les vêtements tu as l’habitude de porter du M, ça serait bien que tu essayes, en plus du M, les tailles intermédiaires comme MS si tu es plutôt petit ou ML si tu es plutôt grand.
Effectivement, la taille à choisir dépendra de ton poids et de ta taille, ainsi que de quelques mesures telles que tour de cou, de poitrine, encolure ou encore entrejambe.
Désolé car si tu suis ce conseil, tu risques de te prendre une bonne suée dans le magasin 😊
Pour les femmes les tailles s’expriment avec des chiffres allant de 2 à 16. La plupart des gammes proposées par les marques vont de 4 (XXS) à 14 (XXL). Certaines marques proposent également des tailles intermédiaires ce qui peut donner par exemple du 10T (équivalent au MT chez les hommes).
Chaque marque a son guide des tailles qu’on te conseille de consulter. Attention, selon les marques, les tailles peuvent varier. Par exemple, pour les femmes, une taille 4 chez Roxy correspondra plus à une taille 6 chez Billabong ou Picture.
Si les guides des tailles sont très précis, l’idéal est tout de même d’essayer avant d’acheter, pour trouver la combinaison qui épousera au mieux ton magnifique corps de surfeur.euse sculpté par l’océan. Elle devra être bien ajustée, et pas que pour le style : il y aura moins d’eau dans ta combi !
La souplesse :
Il est important de savoir que dans un souci de cool attitude, on ne parle généralement pas de souplesse mais plutôt de flex ou de stretch 😊
Cependant tous ces termes signifient la même chose et font référence aux capacités élastiques (terme nettement moins cool) de la combinaison.
Petit rappel, ce que l’on appelle le néoprène est en réalité un sandwich de 3 couches : un tissu intérieur + la mousse néoprène + 1 tissu extérieur.
Quand on parle de souplesse du néoprène, on parle donc de la souplesse de la mousse néoprène qui en fonction de sa teneur en air sera plus ou moins extensible et légère, mais également de la souplesse des tissus intérieurs et extérieurs qui emprisonnent cette mousse néoprène.
Le niveau de souplesse recherché dans une combinaison dépend, une fois de plus, du niveau de performance et de la pratique visée.
Une combinaison de surf haut de gamme sera donc constituée intégralement d’un néoprène très souple alors qu’une combinaison entrée de gamme sera un patchwork de panneaux de néoprène souples et moins souples avec une répartition adaptée aux zones du corps. Par exemple les bras pourront être plus souples que les jambes ou le corps.
Plus la combinaison est épaisse et plus la qualité du flex est importante.
Comment évaluer le flex en magasin ?
Allez avoue… toi aussi tu as déjà tiré sur la manche d’une combinaison dans un shop pour faire semblant de t’y connaitre.
En faisant ça tu essayes d’évaluer le flex de la combinaison. Mais le problème c’est que sans point de comparaison c’est très dur de se faire un avis.
Ça peut donner une première indication mais malheureusement, si tu n’es pas expert de la combar tu auras du mal à prendre une décision d’achat basée uniquement sur ce geste.
Le stretch d’une combinaison dépend de la qualité du néoprène utilisé mais également de la répartition des panneaux de néoprène.
Le mieux reste donc une fois de plus d’essayer la combinaison et de faire des mouvements amples pour voir si tu te sens bien dedans. Et l’idéal est d’essayer plusieurs combinaisons pour pouvoir comparer le ressenti.
Pour te faire gagner du temps n’hésite pas à demander au vendeur de te conseiller par rapport à ta morphologie, ta pratique et les conditions météo que tu vas affronter régulièrement.
La répartition des coutures :
Autre petit rappel, une combinaison de surf est un assemblage de plusieurs panneaux de néoprène cousus entre eux.
Ces coutures représentent des « points durs » qui viennent altérer la souplesse de la combinaison. Plus on monte en gamme et plus les fabricants privilégient des panneaux de taille importante ce qui limite le nombre de coutures et donc améliore la souplesse de la combinaison.
Réduire le nombre de coutures implique de la part des marques un travail plus important au niveau de la conception de la coupe qui doit être plus ajustée.
Le col :
Le col est une zone sensible qui peut provoquer des irritations au niveau du cou et pourrir pas mal de sessions.
Il faut donc être vigilant sur les finitions proposées par les marques dans cette zone.
Pour mettre un maximum de chance de ton coté et éviter les irritations, l’idéal est de choisir un col avec une doublure en néoprène lisse et vérifier que les coutures et le tape s’arrêtent avant l’extrémité du col pour éviter les points rigides et donc les irritations.
Le col joue un rôle très important pour l’étanchéité et peut être à l’origine de prises d’eau très désagréables. C’est pourquoi il est important de vérifier lors de l’essayage que le col est bien ajusté à son tour de cou.
Chez certaines marques, il est possible d’adapter les largeurs de cou et de faire des retouches sur mesure.
Et pour éviter les irritations, n’oublie pas de bien rincer ta combinaison régulièrement à l’eau douce.
Comment choisir le système de fermeture : back zip, front zip ou zip free ?
Il existe 4 systèmes de fermeture/ouverture d’une combinaison de surf.
Combinaison Back zip :
Ce système est le plus répandu et le plus ancien. Il consiste à venir fermer la combinaison à l’aide d’un grand zip situé le long de la colonne vertébrale.
Il existe deux types de back zip. Ceux utilisés pour les combinaisons entrée de gamme, qui n’ont pas de doublure et présentent donc de grosses faiblesses au niveau de l’étanchéité. Ça rappelle peut-être pour certains des souvenirs douloureux de peau coincée dans le zip …
Et ceux plus haut de gamme auxquels sont associés un double col qui améliore significativement le confort et l’étanchéité de la combinaison.
Les combinaisons avec back zip sont un peu moins souples au niveau du dos mais elles présentent l’avantage d’être plus facile à enfiler et enlever.
Elles sont très adaptées aux sports comme le windsurf et le kitesurf qui nécessitent l’utilisation d’un harnais qui entrave déjà la souplesse au niveau du dos.
Contrairement aux autres systèmes de fermeture, le back zip est équipé d’un scratch au niveau de col qui permet d’ajuster le serrage du col à la morphologie de son cou pour un maximum d’étanchéité.
Combinaison Front zip :
Système de zip placé à l’avant et qui s’ouvre sur les deux côtés. C’est le système le moins étanche car il permet les entrées d’eau par les deux côtés. Il est cependant très facile à enfiler et procure une grande liberté de mouvement au niveau des épaules.
Ce type de fermeture est très adapté aux combinaisons légères comme les shortys ou les 3/2 qui ne nécessitent pas de grosses performances thermiques.
Il est donc moins performant d’un point de vue thermique mais il est confortable et très facile à enfiler.
Combinaison Chest Zip :
Ce type de fermeture peut être confondu avec le front zip car le zip est placé au même endroit. Cependant si tu regardes de plus près, tu verras que ce type de fermeture s’ouvre uniquement sur un coté et que le zip est plus long pour faciliter l’enfilage.
Il sera donc plus étanche que le front zip car la prise d’eau ne peut se faire que d’un côté. Par contre il sera un peu plus difficile à enfiler et un peu moins souple au niveau des épaules car le zip est plus long.
Combinaison Zip free :
Comme son nom l’indique ce système n’a pas de zip. Ce type de combinaison présente une ouverture au niveau du torse comme pour la chest zip mais sans le zip.
Ça peut paraitre difficile à imaginer mais en pratique, l’enfilage se fait plutôt bien. J’en ai une avec ce système de fermeture et après deux-trois sessions on prend rapidement le coup de main.
L’astuce c’est de penser à retourner le haut de la combinaison pour faciliter le passage du corps puis de passer d’abord le bras droit puis le bras gauche.
Le système Zip free est le plus souple et le plus confortable. Il permet d’éviter les points durs en haut du corps et procure une plus grande liberté de mouvement.
En contrepartie il est un peu moins étanche que le chest zip car l’ouverture au niveau du torse est un peu plus grande pour faciliter le passage du corps.
Système ouverture | Etanchéité/chaleur | Confort/liberté de mouvement | Facilité à enfiler |
Back Zip entrée de gamme (sans double col) | * | * | *** |
Back Zip haut de gamme (avec doublure et double col) | *** | * | *** |
Front Zip | * | *** | *** |
Chest Zip | ** | ** | ** |
Zip Free | ** | *** | * |
Comment choisir une combinaison de surf durable ?
La durabilité d’une combinaison est un aspect primordial. Une combinaison durable permettra de réduire le coût financier mais également le coût écologique.
Fabriquer une combinaison nécessite des matières premières et des process de fabrication polluants qu’il est important de limiter au maximum.
Une combinaison durable est donc une combinaison solide qui va durer dans le temps.
Le problème avec la durabilité c’est que ce n’est pas toujours facile de l’évaluer au moment de l’achat et certains aspects ne sont pas visibles à l’œil nu.
On a donc classé les points à vérifier en deux catégories, ceux qui sont visibles et les autres.
Points visibles à l’œil nu :
- Tape/patch intérieurs de renforts :
Ces patchs sont utilisés pour renforcer les endroits où il y a le plus de pression comme par exemple l’intersection des coutures.
- Neo tape :
Cette bande néoprène est placée à l’intérieur au niveau des coutures pour les renforcer et les rendre plus étanches. Certaines combinaisons disposent de ce tape sur l’intégralité des coutures alors que d’autres sélectionnent uniquement certaines coutures.
Il faut faire attention aux traces de colle qui peuvent provoquer des irritations et des allergies.
- Glue tape :
Cette bande de colle recouvre les coutures par l’extérieur pour les renforcer et les rendre plus étanches.
- Points de colle aux intersections des coutures extérieures :
Ce petit détail permet d’éviter que les coutures se décollent de façon prématurée.
- Qualité et taille du zip
Il existe plusieurs marques et gammes de zip avec des niveaux de solidité très différents.
Comme tout le monde ne sait pas qu’il est possible de réparer un zip, une combinaison peut finir à la poubelle à cause de ce problème alors qu’elle est encore dans un état très correct.
Observer la qualité du zip est un très bon indicateur des efforts que la marque déploie pour la qualité et la solidité de sa combinaison.
Cette pièce coûte un peu cher et certaines marques choisissent volontairement des zips de mauvaise qualité pour économiser quelques dollars au détriment de la durabilité de la combinaison.
Voici les principales qualités de zip que tu pourras rencontrer en partant du moins solide au plus solide :
- Zip plastique d’un fournisseur non reconnu
- Zip plastique d’un fournisseur reconnu comme YKK ou PK
- Petit zip métallique d’un fournisseur reconnu comme YKK ou PK (garanti à vie)
- Gros zip métallique d’un fournisseur reconnu comme YKK ou PK (garanti à vie)
La largeur du zip est également un bon indicateur de sa solidité. Un zip de taille très réduite sera plus fragile qu’un zip d’une largeur importante.
- Pads de renfort aux genoux :
Les genoux sont très exposés aux frottements et donc soumis à une usure prématurée. La présence de pads de renfort dans cette zone augmentera donc la solidité.
- Attention au néoprène lisse (fine mesh) :
L’utilisation de panneaux de néoprène lisse est idéale pour couper du vent et tenir chaud mais cette matière est également très fragile et sensible aux coupures (ongles, coquillages…).
Le plus résistant sera donc de choisir des alternatives comme par exemple le black diamond développé par Sooruz et présenté un peu plus haut.
Points non visibles :
La qualité et la solidité d’une combinaison de surf passent également par le choix des matériaux utilisés.
Il existe des différences de qualité notables sur tous les matériaux utilisés comme la mousse néoprène, les tissus intérieurs et extérieurs, la colle utilisée, le fil de couture, etc…
Malheureusement il est quasiment impossible d’évaluer la qualité de ces matériaux à l’œil nu. La seule chose que l‘on peut te conseiller à ce sujet est de te renseigner sur la réputation de la marque et de te fier aux points de contrôle visibles mentionnés un peu plus haut.
Si les points visibles sont de bonne qualité, tu as de grandes chances que le reste le soit également.
La durabilité est-elle compatible avec la performance ?
On va faire une bonne réponse de normand… Oui et non !
NON car une combinaison très haut de gamme, destinée aux surfeurs très expérimentés à la recherche du flex maximal, devra utiliser un sandwich néoprène très souple et donc plus fragile et abandonner certaines finitions qui altèrent le flex comme par exemple le glue tape qui renforce les coutures extérieures.
Et OUI car la durabilité est très compatible avec la performance thermique. Tous les renforts positionnés aux endroits stratégiques (coutures) vont améliorer l’étanchéité de la combinaison et donc le niveau de chaleur ressenti.
Pour ceux qui sont attirés par les combinaisons haut de gamme, il est important de comprendre qu’il existe deux catégories différentes en fonction de l’utilisation visée.
Il y a les combinaisons très solides et chaudes pour les pratiquants réguliers qui recherchent avant tout une combinaison confortable, chaude et durable. Ces combis seront un peu moins flex.
Et il y a les combinaisons haut de gamme très flex destinées aux surfeurs très exigeants à la recherche de la performance maximale. Ces combinaisons seront un peu moins solides.
Et sinon il existe également de très bonnes combinaisons milieu de gamme qui seront un compromis très efficace entre toutes ces finitions. Ce type de combinaison est largement suffisant pour la majorité des pratiquants !
Et l’entretien dans tout ça ?
Qui dit combi qui dure dans le temps dit combi bien entretenue ! On te conseille donc d’en prendre soin, en prenant quelques précautions élémentaires.
Entre autres, bien la rincer à l’eau douce après chaque session et ne pas la faire sécher au soleil ou sur un cintre. Pour tout savoir sur l’entretien des combinaisons, l’article complet est à lire ici.
Quelle différence entre une combinaison de surf, de kitesurf et de windsurf ?
Comme on a pu le voir, il existe une multitude d’options pour fabriquer une combinaison de surf. En fonction de la pratique visée, certaines options seront plus pertinentes que d’autres et c’est ce que nous allons voir tout de suite.
Les combinaisons de surf :
Quand on parle de surf on s’imagine tout de suite en train de longer une belle gauche pendant des heures. Malheureusement le surf ce n’est pas vraiment ça, le surf c’est avant tout… la rame !
Et oui tu connais forcément cette sensation de frustration ou quand tu fais le bilan à la fin de ta session de 2h, tu te rends compte que tu as surfé… 3 vagues !
Mais qu’est-ce que tu as foutu pendant tout ce temps ? Et ben tu as beaucoup ramé pour rejoindre le line up et essayer de te positionner au bon endroit et tu es resté planté assis sur ta board entre deux séries.
Donc en gros tu as besoin d’une combinaison souple au niveau du haut du corps pour faciliter la rame, souple au niveau du bas du corps pour ne pas te gêner lorsque tu prendras enfin une vague et chaude pour te permettre d’attendre des heures la vague parfaite sans te les geler.
Bref une bonne combinaison de surf doit être un compromis efficace entre souplesse et chaleur.
Concrètement voici ce qu’une bonne combinaison de surf devra avoir :
- Un néoprène ultra souple sur tout le corps. Pas ou peu de mélange de matière.
- Une coupe spécifique pour apporter une grande liberté de mouvement notamment au niveau des épaules et des bras pour faciliter la rame.
- Un front zip, chest zip ou zip free pour plus de confort dans le haut de corps.
- Eventuellement un panneau coupe-vent positionné uniquement dans le dos pour te réchauffer pendant la rame.
Les combinaisons de kitesurf et de windsurf :
Le kitesurf et le windsurf sont des sports très exposés au vent et bien qu’ils soient des sports nautiques à part entière, le pratiquant est beaucoup moins immergé dans l’eau que pour le surf.
Ces sports nécessitent également de tenir des positions relativement fixes pendant de longs moments (lorsqu’on tire des bords) et la souplesse est moins importante que pour le surf.
Par contre la vitesse au-dessus de l’eau entraîne d’autres problématiques comme par exemple les infiltrations d’eau au niveau des mollets ou encore l’inconfort thermique au niveau du torse dû à l’exposition au vent.
Voici à quoi doit ressembler une bonne combinaison de kitesurf ou windsurf :
- Des scratchs pour limiter les entrées d’eau au niveau des mollets plus des micro-trous pour évacuer l’eau quand elle réussit quand même à pénétrer.
- Un assemblage de néoprène selon une répartition spécifique :
- Zones plus souples au niveau des avant-bras pour ne pas tétaniser
- Mousse un peu moins souple en bas des jambes pour limiter également les entrées d’eau
- Pour un niveau de débutant à intermédiaire le back zip est largement suffisant. L’utilisation du harnais limite déjà la liberté de mouvement au niveau du buste. Pour ceux qui font des handle pass ou du surf kite à un niveau avancé, un front zip, chest zip ou un zip free sera plus confortable.
- Des panneaux coupe-vent devant et derrière pour un maximum de chaleur.
Comment choisir une combinaison de surf éco-responsable
Jusqu’à présent, la majorité des combinaisons de surf sont fabriquées avec de la mousse néoprène, des tissus en polyester, et de la colle à base de solvants chimiques.
Toutes ces matières premières présentent un impact environnemental important.
Prenons par exemple le néoprène… C’est un caoutchouc synthétique qui peut être obtenu à partir de deux matières premières : le pétrole ou la roche calcaire.
Ces deux matières premières sont non renouvelables et nécessitent des process de transformation chimiques très énergivores. Rien de très green là-dedans…
Voici à nos yeux les principaux critères que doit réunir une combinaison de surf éco-responsable :
L’éco-conception :
Pour maitriser au maximum les contraintes environnementales, elles doivent être intégrées dès l’étape de conception. Cela passe notamment par les points suivants :
- Le choix des matières
L’objectif ici est de réduire l’impact des matières utilisées comme le néoprène, le polyester ou encore la colle.
Concernant le néoprène, les alternatives écologiques sont encore relativement limitées.
Le minimum est d’opter pour un limestone qui intègre 30% de pneus recyclés. C’est le cas par exemple des marques françaises Picture, Wildsuits ou encore Sooruz.
Pour aller plus loin dans la démarche, certaines marques comme Patagonia ou encore Sen no Sen choisissent d’utiliser du caoutchouc naturel appelé Yulex ou NaturalPrene.
C’est une ressource naturelle et renouvelable mais qui peut présenter quelques limites.
Au niveau du prix, les combinaisons en Yulex ou NaturalPrene sont plus chères que celles en Limestone.
Au niveau de la disponibilité de la matière première. Le caoutchouc naturel est obtenu à partir du latex récolté sur les hévéas. Une gestion durable et raisonnée de ces plantations d’hévéas est donc un prérequis obligatoire pour une combinaison de surf éco-responsable. Or, le NaturalPrene provenant de plantations certifiées FSC n’existe pas en grande quantité.
Et au niveau de la performance. En fonction des sensibilités de chacun, certains trouveront également que les combinaisons en caoutchouc naturel sont moins souples et donc un peu moins confortables. Sur ce point plusieurs avis divergent et le mieux serait que tu testes pour te faire ton propre avis.
Face à ces limites, Sooruz a décidé d’arrêter le NaturalPrene et de développer une nouvelle alternative écologique qui sortira en février 2020. Il s’agit de la gamme Green Line conçue à partir du tout nouveau BioPrene.
Cette nouvelle matière est fabriquée avec un mix de matières premières naturelles : caoutchouc naturel, cannes à sucre, huile végétale et poudre de coquille d’huitre (calcaire). L’intégralité des déchets de fabrication est recyclée.
Selon la marque, le BioPrene, en plus d’être plus écologique, serait aussi performant que le limestone (flex, poids, chaleur…).
Parmi les autres matières il y a également les doublures en polyester et la colle. A ce jour il existe déjà des alternatives plus écologiques comme le polyester ou le nylon recyclé et la colle sans solvant à base d’eau.
Ces options sont disponibles et chaque marque est libre de les choisir pour la fabrication de ses combinaisons. Toutes les marques citées précédemment ont recours à ces alternatives.
- Optimisation des découpes pour limiter les chutes
Une combinaison est un assemblage de plusieurs panneaux de néoprène. La découpe de ces panneaux génère des chutes de production et in fine des déchets de fabrication.
Les marques engagées font attention à cet impact et optimisent les découpes pour limiter les chutes. L’objectif atteint par certaines marques est ensuite de trouver une valorisation à ces chutes pour qu’elles ne se transforment pas en déchet.
- La durabilité :
Le principal levier d’action pour réduire son impact écologique est de limiter la consommation en ressources naturelles. Une combinaison éco-responsable est avant tout une combinaison avec un niveau de qualité très élevé.
Au niveau de la performance, pour que l’utilisateur n’ait pas envie de la remplacer au bout d’une saison et aussi et surtout au niveau de la solidité pour garantir une durée de vie maximale.
Grâce aux chapitres précédents, tu as désormais toutes les connaissances pour choisir une combinaison de surf durable.
Le SAV
Comme on vient de le voir, une combinaison éco-responsable est avant tout une combinaison qui dure dans le temps. Il est possible que ta combi s’abîme au fil des sessions et que tu aies besoin de la réparer.
Dans ce cas, l’idéal est d’opter pour une marque avec un SAV efficace qui privilégie la réparation.
La fin de vie :
A ce jour il n’existe pas de filière de collecte et de recyclage des combinaisons en néoprène. Pour lutter contre ce problème et éviter de surcharger les décharges et les incinérateurs, certaines marques mettent en place des systèmes de collecte et investissent pour trouver des pistes de valorisation.
Pour en savoir plus sur les démarches entreprises par certaines marques, tu peux lire notre article qui présente 4 marques de combinaisons de surf éco-responsables.
L’ADN de la marque :
Cet aspect est souvent oublié mais il est très important à nos yeux.
Au-delà de l’impact environnemental intrinsèque à la combinaison, il est important de soutenir des marques qui réinvestissent leur argent dans la recherche de nouvelles innovations qui permettront de réduire l’impact des futures combinaisons.
Une combinaison de surf éco-responsable c’est aussi une combinaison fabriquée par des gens qui se bougent et qui cherchent des solutions pour améliorer constamment leur impact écologique.
Le mot de la fin
Félicitations !!!
Si tu es arrivé jusqu’ici, c’est que tu réfléchis à deux fois avant de faire un achat et que tu ne tombes pas dans l’achat compulsif. Prendre le temps de la réflexion permet de faire le bon choix et donc d’éviter de gaspiller ton argent tout en préservant les ressources.
Tu l’auras compris, choisir une combinaison de surf ne se limite pas à son look. Pour qu’elle soit adaptée à ta pratique et qu’elle dure le plus longtemps possible, il faut la passer au crible pour évaluer les détails de fabrication.
Tu as désormais toutes les cartes en main pour le faire toi-même.
En tous cas si tu as le moindre doute n’hésite pas à nous contacter directement par mail ou en commentaire et on essaiera de te conseiller le mieux possible.
Et si ce guide t’a plu, il y a de fortes chances que tu aimes aussi nos autres articles. Donc n’oublie pas de t’abonner à notre newsletter qui te donnera accès à l’ensemble de nos communications 😊
je me permets donc d’ajouter quelques précisions.
Sur l’eco-responsabilité:
– où sont fabriqués les tapis de Yoga? Et où finissent les tapis de Yoga recyclés ?
– Le « bio prene » c’est du NiamLong. Les procédés de transformation de chaque composant demandent beaucoup d’énergie et au final le bilan énergétique est plus lourd que le limestone. Pour une performance moindre.
– Le Yulex (caoutchouc naturel fabriqué de manière responsable) est la matière la plus eco-friendly, certes plus chère et donc abandonnée par quelques marques qui n’arrivent pas à le vendre.
J’ai une question, pourquoi les marques qui brandissent des drapeaux « eco responsable » continuent de faire des entrées de gammes jetable, et leur tshirts au Bangladesh?
Enfin sur les températures de l’eau par rapport à l’épaisseur du neoprene, la tableau est plutôt adapté aux entrées de gamme.
Sur des bonnes combinaisons, l’utilisation d’une 4/3 c’est plutôt 9 à 14 degrés.
Une 3/2 15 à 18 degrés.
Une 2mm dès 17-18 degrés
Je trouve l’article intéressant et ça va dans le bon sens pour mieux informer les consommateurs mais certaines sources d’infos devraient être vérifiées plus en profondeur. 🤙🏼
Salut Matthieu et merci pour ton message qui va nous permettre d’apporter quelques précisions.
Pour les lecteurs je précise que tu es le fondateur et gérant de la marque de combinaison Sen no Sen. Ça me semble être une information importante.
Concernant le premier point, on ne parle à aucun moment de tapis de yoga. Si tu nous donnes la référence du tapis on sera ravi de mener l’enquête pour répondre à tes questions.
Concernant le bioPrene, nous avons pleinement conscience que la transformation des matières premières nécessite de l’énergie comme d’ailleurs toutes les autres matières premières comme le pétrole, la roche calcaire (limestone) et le caoutchouc naturel.
Sur le plan énergétique, as-tu des sources d’information qui permettent de comparer les deux technologies ? Et d’un point de vue performance, as-tu eu l’occasion de tester le bioprene proposé par Sooruz ?
Le gros avantage que nous voyons au BioPrene est que c’est une technologie qui utilise des matières premières renouvelables. Alors que le Limestone (issu de roche calcaire) est une matière fossile non renouvelable.
D’une manière générale on essaie d’avoir une approche la plus globale possible pour essayer de mesurer les impacts à tous les niveaux. L’idéal serait de faire ou d’obtenir une Analyse de Cycle de Vie des produits pour mesurer leur impact global sur l’ensemble de la chaine (de l’approvisionnement des matières premières jusqu’à la fin de vie).
Sauf erreur de notre part il n’existe pas à ce jour d’études qui permettent de comparer les technologies entre elles. Il serait étonnant, mais pas impossible, que le bioPrene issu pour partie de matière végétale consomme plus d’énergie que le process permettant de broyer et transformer la roche calcaire en néoprène. Cependant nous ne demandons qu’à vérifier ce point donc si tu as des infos on est preneur. Mais j’insiste sur le fait que même si le bioprene consommait plus d‘énergie que le limestone ça ne serait pas pour autant une raison suffisante pour conclure sur l’intérêt d’une techno par rapport à une autre. Il faut avoir une analyse globale et systémique.
Notre rôle n’est absolument pas de faire la promotion d’une marque plus qu’une autre mais d’apporter aux riders un éclairage indépendant sur les produits de glisse qui présentent des caractéristiques éco-responsables.
Chez La Green Session on souhaite également encourager les marques qui investissent du temps et de l’argent dans la recherche de nouvelles solutions plus écologiques. Rien n’est parfait et il existe une marge de progression énorme pour rendre nos combinaisons de surf plus « propres ». Mais pour améliorer les choses il faut investir dans la recherche et développement donc bravo à Sooruz qui a le mérite de proposer une nouvelle piste de réflexion.
Bravo également à toi qui propose des combinaisons en caoutchouc naturel (matière végétale renouvelable) proposant ainsi une alternative plus responsable. Nous recommandons également ta marque et nous aurons l’occasion prochainement d’en parler plus en détail sur notre blog.
Je ne « défends » pas le limestone qui est certes, techniquement le plus performant à ce jour, et reste une matière sans pétrole, mais pas la matière la plus verte essentiellement car elle doit mettre 5000 ans à se désintégrer. Par contre le Yulex, caoutchouc naturel fabriqué de manière responsable et durable est sans contexte la matière la plus responsable et qui se rapproche le plus (et de plus en plus) des performances du limestone. De notre côté on abandonnera je l’espère le limestone dès que possible pour passer l’intégralité de nos produits en Yulex.
En ce qui concerne la recherche, vous pouvez par exemple contacter directement les fabricants comme Yulex pour le caoutchouc naturel, Sheico producteur et fabriquant qui a mis au point la plupart des innovations ‘green’, ou encore Yamamoto au Japon. Je vous donne en privé le contact de Jérôme qui est spécialiste de l’ACV et avec qui vous pourriez travailler pour mener une étude approfondie sur le sujet. Ce serait je pense, un vraie valeur ajouté à votre travail.
Merci Mathieu pour ta réponse. Compte sur nous pour continuer de creuser le sujet. A bientôt.
Bonjour,
Je souhaite acquérir une combinaison pour pratiquer des longueurs dans un lac en hte Savoie.
En lisant votre description je decouvre la composition du vêtement neoprene, ça m’inquiète un peu. Quel risque pour la santé ?
Pouvez vous me conseiller.
Merci
Bonjour Mireille et merci pour ton commentaire. Les seuls risques pour la santé dont nous avons connaissance sont les allergies. Les allergies peuvent provenir du néoprène mais également de la colle utilisée. J’espère que ça ne sera pas ton cas… Bonne nage alpine 😉
Merci pour toutes ces informations !
Malheureusement j’ai déjà fait un achat compulsif…Une combinaison Soöruz !! (Ouf 😅!)