Réflexions écologiques d’un passionné de sports outdoor

Dans cet article nous donnons la parole (plus exactement le clavier) à Mathieu, un membre de la communauté des Green Riders, qui souhaite nous partager sa réflexion et son engagement pour la préservation de nos spots.

“ Chacun est responsable de la planète et doit la protéger à son échelle ”.

Cette citation tirée du réalisateur Yann Arthus-Bertrand résume ce en quoi je crois, mon leitmotiv pour un avenir plus durable.

Je m’appelle Mathieu. Du haut de mes 23 ans et néo Green Rider, je souhaite simplement ajouter ma pierre à l’édifice. J’ai longtemps cherché ce que je voudrais faire plus tard, ce qui me plairait, quel métier j’aimerais exercer, ce qui me correspond réellement.

Sportif depuis tout petit, avec des capacités en course à pied, je suis également adepte des sports de glisse et à sensation. Grand admirateur de la nature et particulièrement de l’océan, je sais que c’est dans ce domaine que je m’épanouirai.

Je souhaite m’investir dans des projets aux valeurs éthiques, sportives et durables. J’ai l’intime conviction qu’une prise de conscience générale permettra de freiner l’avancée du réchauffement climatique.

Une passion pour les sports outdoor

Depuis l’enfance, j’ai eu la chance de m’essayer à une multitude de sports outdoors différents.

J’ai eu la chance de me rendre pendant une quinzaine d’années à la montagne pour faire du ski. Comme tout sport nature, c’est une sensation d’évasion que j’affectionne. Le fait de se sentir tout petit au milieu de l’immensité des massifs enneigés et de laisser sa trace en hors-piste. L’adrénaline que procure le fait de prendre de la vitesse et de s’essayer à des bosses est incroyable, jusqu’à… la chute.

En ce qui concerne le surf, je suis toujours débutant avec seulement quelques stages d’été à mon actif. Mais je compte sérieusement m’y mettre cette année. J’aimerais m’améliorer afin de connaître ces sensations de glisse et de liberté qu’on peut avoir sur un surf. Tout cela a l’air si simple quand on les regarde du bord… et pourtant.

Enfin, je pratique depuis toujours la course à pied et plus particulièrement le trail. C’est un sport où je me suis toujours senti à l’aise, et qui me permet de m’évader.

Allier passion pour l’outdoor et convictions écologiques

Depuis quelques années maintenant, je vois mes terrains de jeu bouleversés. Que ce soit sur les chemins de campagne, les sentiers côtiers ou même à l’eau, les déchets font tache dans le paysage. Voir cela lors d’un entraînement ne me laisse pas indifférent.

Cela impact quelque peu ma vision du sport nature. Je me suis déjà vue ramasser quelques déchets sur la plage ou à la surface de l’eau. En course à pieds, je m’essaie au plogging lors des entraînements courts (pratique qui consiste à courir tout en ramassant les déchets). Des actes qui ne sont pas anodins.

Dans mon quotidien aussi j’essaie d’avoir le minimum d’impacts sur l’environnement par des gestes simples et une réflexion écologique.

Simplement le fait de trier mes déchets, d’essayer de choisir des produits avec le minimum d’emballage ou en consommant au maximum des produits d’origine française ou de saison. A court terme, je souhaite accentuer réellement ces efforts.

Issu d’une petite commune rurale du centre Finistère, j’ai toujours été attaché à mes racines, à la campagne et plus généralement à la nature autour de moi. Avec un grand-père pêcheur, j’ai rapidement pu connaître les joies d’aller en bateau et découvrir l’océan. Le fait de pratiquer des
sports nature m’a permis de développer cette sensibilité. Je suis donc très attentif à l’environnement et l’écosystème qui m’entoure.

Pendant le confinement, j’ai souhaité me rapprocher de l’antenne départementale de Surfrider Foundation. Je me suis dit que ce serait un bon moyen de mettre à disposition un peu de mon temps libre afin d’effectuer certaines actions bénéfiques à la cause environnementale. J’ai hâte de commencer.

Personnellement, je trouve cela gratifiant. Cette période a permis de montrer au monde que le fait de diminuer drastiquement nos trajets du
quotidien, en consommant différemment, plus local, de manière raisonnée, avec des matériaux et produits plus respectueux de l’environnement, qu’il était encore temps d’agir pour la planète.

Il n’y a pas besoin de bouleverser tout son quotidien pour cela. Seulement de l’adapter, de reconsidérer nos besoins et d’agir dans la mesure de ses moyens. Nous devons réussir à bonifier ces effets et chacun doit prendre conscience que chaque geste compte. Que chaque personne peut avoir un impact sur l’environnement. L’équilibre fragile de notre écosystème est bouleversé. Le changement climatique est là, les paysages se transforment, les ressources s’amenuisent, provoquant des phénomènes migratoires importants.

Les effets nous les ressentons déjà. Il est temps de se préoccuper sérieusement de ce problème majeur, ne pas seulement en parler mais de prendre des décisions concrètes, d’agir. De partout des voix s’élèvent et se font entendre. Pour ma part, je suis persuadé que la conscience écologique des gens évolue grâce aux échanges, aux interactions qu’ils ont avec les personnes autour d’eux.

L’information est donc très importante dans ce combat et doit être transmise. Je pense sincèrement que nous avons tous un rôle à jouer dans cette course contre la montre. Si nous voulons préserver nos côtes, nos campagnes, nous devons faire bouger les lignes. Si nous souhaitons conserver nos terrains de jeux, continuer à profiter, à surfer, à skier, à courir, nous n’avons plus le choix.

Pour continuer à voyager, découvrir de nouveaux horizons, à s’émerveiller, c’est maintenant qu’il faut changer les choses. Je veux y croire.

Et je finirai comme j’ai commencé, par une citation de l’écrivain Mark Twain

“ Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’auras pas faites que par celles que tu auras accomplies. Alors, largue les amarres, sors du port, attrape les alizés par les voiles. Explore. Rêve. Découvre .”

Cet article a été écrit par Mathieu Jan, un fidèle Green Rider

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