Cet article nous est proposé par Arthur, un fidèle Green Rideur (également très impliqué dans l’Association POW) qui a accepté de tester pour nous le base-layer de chez So Ride Wear.
Nous avons sélectionné ce base-layer dans le Guide du skieur éco-responsable 2021. Il s’agit d’un base-layer en pulpe de bois conçu et cousu en France.
Alors, quels sont tes retours Arthur ?
Présentation du Green Testeur
Arthur, green testeur fraîchement recruté. 1m82, 70kg pas très épais mais les épaules assez larges (si si c’est vrai !)
Je ne me définirais pas comme étant sportif, disons plutôt que j’aime pratiquer des activités de plein air pour le plaisir, sans recherche de performance. J’aime tout ce qui glisse ou qui roule et je me suis mis au ski de rando l’année dernière.
J’apporte beaucoup d’importance à mon équipement, qu’il réponde à mes besoins bien sûr, qu’il soit robuste et le plus minimaliste possible dans son utilisation. En plus, étant designer produit de formation, je suis plutôt exigeant vis-à-vis de la qualité et des détails du produits. Avant de tester ce baselayer So Ride Wear, je n’avais que des modèles milieu de gamme en polyester de la marque Wedze.
Retour d’expérience sur le baselayer en pulpe de bois de chez So Ride Wear
Première impression : Le maillot So Ride Wear est proposé en trois coloris, noir, vert et bleu. Plutôt sobres et intemporelles avec un design minimaliste qui laisse apparaître un logo sérigraphié au niveau de la poitrine. La première impression qui vient en enfilant le maillot c’est le confort du produit. La matière est stretch et hyper agréable au toucher.
Au niveau de la coupe, j’ai choisi un taille L. Pour mon gabarit, un M aurait suffi mais personnellement j’aime bien être à l’aise dans mes vêtements et pouvoir faire des gestes amples sans que le maillot ou les manches remontent. Un point positif sur la coupe, il est relativement long est donc ne bouge pas une fois rentré dans le pantalon ! Au niveau des épaules je suis moins sûr, le M aurait peut-être été un peu juste (si si j’ai les épaules larges !). En tous cas la coupe est top, les coutures sont de qualité et bien placées donc elles ne gênent pas.
Le seul bémol pour moi c’est la longueur des manches, elles mériteraient d’être moins importantes parce que là il y a de la marge. Cependant, elles se resserrent au niveau du poignet avec une bande plus étroite ce qui permet de bien rester en place et de ne pas descendre sur les mains !
Le baselayer So Ride Wear en pratique
J’ai fait une première sortie « active » en ski de fond pour tester la respirabilité du baselayer. Petite boucle de 2h sur les pistes du Revard entre midi et deux par 7°c au soleil. J’avais seulement une softshell par-dessus et un sac de trail ultralight pour mettre mes gourdes d’eau.
En mouvement, le baselayer est super agréable, comme au premier ressenti, aucune gêne des coutures ou autre. Ça s’est confirmé sur la deuxième sortie mais j’ai trouvé qu’il maintenait bien au chaud tout en évacuant aussi l’humidité. Le seul endroit où j’ai vraiment transpiré c’est dans le dos. D’ailleurs c’est le seul point que je peux relever, c’est qu’une fois mouillé, la sensation de froid n’est pas très agréable, et le textile ne sèche pas aussi vite que ce que je pensais. Je n’ai jamais testé de baselayer mérinos mais visiblement ils sont plus efficaces sur cet aspect-là.
Ensuite j’ai testé le maillot sur deux jours pendant un week-end rando aux Menuires. C’était plus des conditions de ski de printemps qu’autre chose mais ça m’a permis une nouvelle fois de tester la respirabilité et le confort sur une journée entière, de la montée dans le train, jusqu’à la croziflette du soir !
Cette fois, pas besoin de couche supplémentaire, j’ai passé les deux jours à monter directement en t-shirt. J’ai rajouté une couche seulement avant l’arrivée au sommet sur les portions exposées au vent. De manière générale, on est bien dans ce maillot. Même en montée par des températures positives, on ne surchauffe pas. Evidemment avec un sac rempli on n’échappe pas au dos mouillé mais j’ai été surpris d’être souvent le dernier à rajouter une couche. Et dernier point non négligeable, les odeurs ! Ce textile en pulpe de bois est assez efficace sur ce point, en tous cas bien plus qu’un polyester mais peut-être moins qu’un mérinos (à comparer avec les tests mérinos).
Seul point négatif à relever de ces premières utilisations, l’usure du tissu au niveau du dos. Il commence déjà à boulocher avec les frottements du sac, à voir la résistance sur le long terme.
Conclusion à chaud
Ce produit est pour moi davantage un maillot multisport qu’un baselayer technique à proprement parler. C’est d’ailleurs comme ça qu’il est vendu sur le site So Ride Wear. Ce qui en fait un très bon produit polyvalent mais si vous cherchez une première couche technique, d’autres modèles seront certainement plus adaptés. En ce qui concerne la matière, elle est très confortable et maintient assez bien au sec (hormis le dos). L’alternative de la pulpe de bois me semble être une bonne option pour des petites marques comme So Ride Wear. Toute la chaîne de production à l’air d’être bien maîtrisée, jusqu’à l’utilisation d’énergie renouvelables pour l’usine, l’aspect le plus émetteur de CO2 d’une production de textile.
Rendez-vous dans quelques mois pour un retour sur la durabilité du produit ! Merci à Pierre et Vincent pour cette opportunité de tester un t-shirt en bois ;).
Merci Arthur pour ta bienveillance et ton retour sur notre maillot ! Tu as bien résumé, et aussi le fait qu’il n’est pas vendu comme baselayer mais bien comme maillot polyvalent. Merci de l’avoir souligné.
Pour les bouloches, nous l’avons mentionné depuis le début dans notre FAQ, car c’est un détail remonté par certains clients suivant le sac a dos et/ou la dorsale. Cela n’entame en rien sa qualité mais en effet l’esthétique sur ces points de frottements.
Pour le dos mouillé, le Tencel est efficace avec une lame d’air qui circule, ce qui est empêché par le sac a dos. Son principe c’est en effet qu’il se gorge d’eau pour l’évacuer (et donc pas de prolifération de bactéries et pas de mauvaises odeurs), mais le poid du sac a dos évite cette évacuation rapide et peut donc être inconfortable. C’est logique, mais on comprend parfaitement ton avis !! En même temps qui n’est pas mouillé dans le dos avec un sac a dos 😅
En tout cas merci de ton retour super positif !!
Fabienne